Suite de mes aventures à Hualien

Le troisième jour, la pluie ayant cessé en milieu de matinée Joël a proposé d’aller se promener en montagne. Imperméables sur le dos (on n’est jamais trop prudent) et appareils photos autour du cou nous sommes partis à la recherche de la source dans la montagne.

Après 5 minutes de marche nous avons rencontré un vieux monsieur qui nous a offert un de ses fruits, comme un gros pamplemousse ( 柚子, Citrus Maxima, un pomélo ?), que nous avons mangé en chemin.

Pomélo
Plus besoin de parapluie

Nous avons atteint la cascade assez rapidement après une escalade tranquille, un seul endroit était un peu dangereux car il n’y avait plus de marches mais de la pierre, assez lisse et mouillée (bien sûr), la descente a donc été un peu périlleuse. Mais après quelques glissades, plus de peur que de mal. La balade fut donc rapide 2h grand maximum.

A peine étions nous revenus à notre point de départ que la pluie recommença de plus belle et nos aventures de la journée finirent là.

 

Road trip dans la région

Pour mon dernier jour dans la région, le réveil a sonné de bonne heure. Une fois remplis nos sacs et nos estomacs, Monsieur Ye nous a emmené en ville pour louer un scooter (location pour la journée 350NT 10 euros). A 9h du matin nous étions partis sur les routes du comté de Hualien. Voici notre « petit » itinéraire.


La première partie du voyage était dans la vallée entre les deux chaînes de montagne. Pas très rassurée au début, j’ai rapidement tout lâché pour prendre mes photos pendant qu’on roulait. Très peu de gens sur la route, surtout une fois quitté l’autoroute, principalement des chiens errants.

 

Vallée et montagnes

Nous avons fait un premier arrêt à un centre de détention (oui c’est un peu étrange à dire). Les prisonniers ici font des travaux forcés, nous avons donc pu profiter du jardin et des décorations. Un peu plus loin, un champ d’ananas.

Puis nous avons commencé notre ascension des montagnes nous séparant de la mer.

Un peu plus loin nous avons visité un musée sur la culture aborigène.

Enfin nous avons vu l’océan derrière les montagnes.

 

 La côte est

Nous nous sommes arrêtés à un terrain de camping qui borde l’océan. Il y avait là un petit atelier qui proposait des activités artisanales (sculptures etc…) et un groupe de collégiens qui déjeunait. Joël discute avec eux et m’explique qu’ils sont dans la région pour deux jours avec leur accompagnatrice. C’est un genre de centre de loisir pour les élèves de l’internat. Je me demande pourquoi ils font cette sortie le jeudi et vendredi mais n’obtiens pas vraiment de réponse claire (pour que l’accompagnatrice ait son week end aussi si j’ai bien compris ?).

Finalement ils nous proposent de manger avec eux.

Nous avons repris notre route et découvert d’étranges créations d’architectes qui font râler Joël; « c’est moche ! »

Un petit direct de notre périple. Et notre découverte du littoral continue avec des paysages toujours plus beaux…

Enfin j’aperçois Hualien au loin ! Nous allons sur la plage qui en été est la plus touristique. Mais pour l’instant c’est l’hiver, les rouleaux s’écrasent sur les galets, toujours plus près des promeneurs qui jouent à les éviter mais pas toujours avec succès (dommage que je n’ai pas filmé ça).

Après cette dernière image de publicité mensongère (je n’ai pas conduit le scooter), nous sommes allés visiter d’anciennes maisons japonaises avant qu’il ne soit l’heure pour moi d’aller à la gare. Quel dommage que (comme beaucoup d’anciens bâtiments ici) les pièces ne soient pas meublés comme à l’époque, même si les extérieurs sont très beaux on aimerait bien en savoir plus.

Hualien fut créée en 1851 par les fermiers Han originaires de Taipei qui vinrent s’y installer. Elle compte maintenant quelques 110 000 habitants.

Hualien c’est un peu ça :

Oui c’est en pleine ville…

Mais aussi :

(Malheureusement vous n’avez pas les odeurs du marché avec l’image, même si je ne recommande pas le stinky tofu.)

Nous n’avons pas visité la ville, le dernier train m’attendait. Encore 2h30 pour rentrer à Taipei, plus le métro jusqu’à la maison. Mais grâce à Joël c’était avec ces jolis souvenirs plein la tête.