La semaine dernière a été assez bien remplie en sorties culturelles. Nous sommes allés avec Joël au temple, visiter la vieille ville et au musée national.

Le temple Hsing Tian Kong 行天宫

C’est un temple assez moderne puisque construit dans les années 60 et c’est le seul temple où on n’utilise pas d’encens lors des prières (pour des raisons écologiques). Il est dédié à Guan Yu, le dieu des « businessmen ». Joël a donc trouvé que ce serait une bonne idée pour moi d’aller prier.

Le processus de prière est assez compliqué, heureusement que Joël était là pour nous expliquer. Tout d’abord il faut aller se présenter aux dieux, on s’agenouille, on ferme les yeux et « bonjour je suis …, j’habite …, j’ai …ans, je fais ceci cela » et cela deux trois fois.

Ensuite on peut aller chercher des « jiaobei » 交杯, qui sont normalement des pierres ou des bouts de bois en forme de lune, nous en avions en plastique. Ils s’utilisent par paire, il faut les tenir dans ses mains jointes puis les laisser tomber au sol et selon le placement nous avons la réponse du dieu. Ici il fallait déjà demander l’autorisation de poser sa question. Ma réponse a été « non » et pour Yoam ça a été « oui ». Donc il pouvait aller à la prochaine étape et tant pis pour ma question.

Enfin dernier rite, sélectionner au hasard l’un des petits bout de bois, dessus il y aura un numéro à retenir. Avec ce numéro on récupère une prédiction en chinois très soutenu/mystérieux, il faut donc faire déchiffrer le sens par un 老师 « laoshi », un professeur donc. Déception pour nous quand nous remarquons qu’ils utilisent non pas des dictionnaires mais des ordinateurs maintenant, pfff….

Yoam a tiré le numéro 40 et sa prédiction lui annonçait beaucoup de chance dans sa recherche d’emploi. Nous attendons d’avoir confirmation donc…

 

En plus de participer aux prières nous avons eu la chance d’observer des rituels de purification, ils ont lieu quand quelqu’un a reçu un choc (par exemple : voir un fantôme). Les fidèles du temple qui ont gagné le droit d’y pratiquer peuvent réaliser ces rituels avec de l’encens et des prières.

 

Dihua street 迪化街

Nous avons ensuite repris le métro pour rejoindre la veille ville de Taipei, Dihua street est le quartier qui est le mieux conservé de cette zone (construit en 1850).

Nous avons d’abord mangé dans un chouette petit « restaurant », les propriétaires très sympas ont parlé à Joël pendant bien vingt minutes pour savoir d’où on venait, pourquoi on était là et ce qu’on faisait à Taïwan. Puis un monsieur a voulu nous parler allemand mais sans succès.

Ensuite Joël a voulu nous faire essayer des « gâteaux » mais ce n’était pas très bon, fourré à la patate douce ou au taro, après le repas on avait du mal à ingurgiter ça. Donc il s’est fait un plaisir de tout finir, 4 gâteaux pour lui tout seul !

Juste en face des boutiques nous avons trouvé un petit local avec l’histoire de Taipei, qui n’était au début qu’un petit port où quelques villageois s’étaient installés. Et nous nous sommes promenés.

 

Au détour d’une rue nous sommes tombés nez-à-nez avec une parade de noël. Et noël vu par les taïwanais ça donne ça :